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21 décembre 2010 2 21 /12 /décembre /2010 16:41

 

Bébé est là

Aujourd'hui, c'est décidé,

C'est le grand jour,

Je vais ouvrir mes yeux sur le monde.

Maman n'est pas bien,

Elle souffre dans le bas des reins.

Son ventre, mon écrin, ma maison

Est en pleine explosion.

Mon père essaie, en vain

De réconforter sa moitié.

Dans un cri de délivrance,

Je suis arrivé.

Viennent les faire-part,

Les rencontres, les regards .

Je suis la curiosité

Qu'il faut à tout prix visiter.

Bien sûr pour mes géniteurs

A qui je fais le bonheur.

Je suis le plus beau.

J'ai les yeux de mon grand-père,

Le nez de ma mère,

Le menton de mon père.

Ce qu'encore il ne savent pas

C'est que je suis une source de tracas.

La crèche, la nourrice, les petits bobos,

Les nuits blanches.

Le berceau sur lequel ils se penchent

N'est pas fontaine de repos.

Ensuite, viendront les soucis scolaires

De quoi auront-ils l'air

Quand je franchirai

Les portes de la primaire, du collège,

Du lycée, puis de l'université ?

Aujourd'hui, c'est ma naissance

Et sans trop d'aisance

Ni trop de honte,

Je dis : Bonjour le Monde.

 

Domyldah

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21 décembre 2010 2 21 /12 /décembre /2010 16:36

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21 décembre 2010 2 21 /12 /décembre /2010 16:26

c-est la f-te NO-L -sur l-air de -Petit Papa No-l-- -

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8 décembre 2010 3 08 /12 /décembre /2010 17:04

   

    C'est Noël chaque fois que ta main sèche un pleur

C'est Noël chaque fois que tu ouvres ton coeur

Que la ténèbre fait place à la lueur

Que l'aube d'un printemps fait jaillir une fleur.

 

Mais c'est Noël surtout dans un rire d'enfant

Noël aux quatre temps des bougies de l'Avent

C'est Noël quand l'espoir est un soleil levant

Quand tu sais t'arrêter pour donner de ton temps

 

Car c'est toujours Noël dans un geste d'amour

Noël dans la joie qui fait battre tambour

Dans les mains qui se tendent à chaque carrefour

Les verres qui se choquent avec les petits fours

 

 

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8 décembre 2010 3 08 /12 /décembre /2010 16:57

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8 décembre 2010 3 08 /12 /décembre /2010 16:39

Bizarre !...

Cette sensation de froid !...

Qui parcourt mon corps.

Je n'ai pas vu,

A l'aube de l'hiver,

le vol noir des corbeaux

Planer dans le ciel de Vendôme.

Je n'ai pas entendu

La cacophonie lugubre de ces fiers oiseaux

Vibrer dans les rues de Vendôme.

ont-ils disparu ?

Vaincus par le froid !

Vaincus par la famine !

Vaincus par la maladie !

Non ! tout simplement,

Ils fuient à tire-d'aile

le spectacle de la pauvreté

Qui étend son manteau gris

Sur la ville recroquevillée...

En contournant la ville

 

 

Patrick EDGARD

Regards désabusés

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6 décembre 2010 1 06 /12 /décembre /2010 16:46

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6 décembre 2010 1 06 /12 /décembre /2010 16:42

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22 novembre 2010 1 22 /11 /novembre /2010 16:52

 à l'ami Sam Hamili, poète américain contre la guerre

 

Ami, frère du lointain

m'entends-tu ?

 

Comment t'envoyer

la sagesse du silence ?

 

Comment dessiner une lune pour tes yeux

avant que tu ne les perdes à force de tant d'horreur ?

 

Toi, poète de tous les continents, je peux t' honnorer

 de ton vivant

 

Tu es américain et tu es mon frère

tu es celui que ma mère cherche sans répit dans les visages

 des jeunes soldats

 

Tu es celui que j'ai découvert comme une plainte

dans une bouteille échouée sur l'Histoire.

 

C'était à l'aube

C'était toujours à l'aube que je rêvais de toi

cheval fougueux cerné par la mer, les guerres

et leurs innocents

et le ciel s'est penché avec effroi sur ta nuit

 

Après cela, il t'a fallu venir jusqu'à mon cauchemar

fracassé par les moqueries des assassins

 

Dis-moi, frère lointain,

est-il vrai que nous avons chevauché ensemble sous le ciel

de Babylone

ta silhouette se reflètant dans le regard d'Enkidou

et moi, les pieds nus au-dessus de la dune ?

 

Lequel d'entre les hommes

a donc enfanté les monstres guerriers ?

 

Silence de mort, silence au sujet de la mort

silence devenu ulcère pour des hommes lâches !

 

Sam, mon frère

alors que tes mots ivres gémissent sur tous les havres

et que l'oiseau s'immobilise au sommet de sa blessure

prends-moi dans ton miroir

 

Toi, orphelin de ma dérive

voici ma malédiction

proférée sur la comédie humaine

tel un jeu

une idée brutale

qui me fait mourir avant les autres

 

Il faut que l'Euphrate te mène au bord de mon exil

et que Bagdad ensablée s'étale au pied de ta demeure !

Si la guerre n'est qu'un vulgaire suicide

au nom de quoi meurent les hommes ?

 

Nous avons complété le grand registre des victimes

rempli la galère de l'ombre

pour ceux qui, revenant de l'oubli

crient derrière les barques solitaires

nous serons les "contre la mort " enragés

offerts au désert

pêcheurs du Tigre sous les cendres de la guerre

frères d'une meute aux trousses de Ben Laden

Bush, Sharon, Saddam et autres requins

 

Après la ruine de la haine

nous serons frères dans les retrouvailles

Après les ivresses consommées

nous serons les déserteurs de la bêtise humaine

Puis nous souhaiterons une faillite perpétuelle

aux salauds

car les enfants continuent de mourir

comme les oiseaux des rues

leurs palmiers poursuivis par les chars

 

Rappelle-toi

ce matin où nous sommes passés devant Bagdad

ma bien-aimée

nous avions retrouvé les prophètes égorgés sur son seuil

et la lune

à l'agonie
et avant que nos mains ne frappent à sa porte

nous avions pleuré deux fois

 

Depuis notre rencontre dans la tente de Carovane

sous le ciel étoilé de Piacenza

j'ai suivi sans relâche l'hirondelle envoûtée

et le miracle dans le tourment de l'écriture

 

Oui frère d'exil

ne rêvons pas à la place de l'autre

refusons de trier les bons et les mauvais cadavres !

 

Du haut de ces falaises

épouvantées par la perte d'une sépulture

ravagée par la guerre

mon corps allongé dans tes bras

comme une rivière

avalait ton regard

en chagrins multiples au coeur des nuits de lierre

 

Frère de la concorde, ton oeil répond à celui de mon âme

tes mots sont une sève pour ma terre assoiffée

de plénitude

 

Frère du lointain

tes paroles sont le lac d'une aurore solitaire

où il pleut des promesses

 

Ami, prends ce corps d'Irakien en exil

avec son histoire et ses frayeurs

donne-le en sacrifice

comme un tourment de lumière rivé à la pluie

aux assassins de la Mésopotamie notre mère

puis dis-leur qu'il y a trop d'enfants soldats ici

ensevelis sous le drapeau étoilé de la nuit

 

 

Salah Al Hamdani

 poème extrait du " Le balayeur du désert " Editions Bruno Doucey

 

 

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21 novembre 2010 7 21 /11 /novembre /2010 16:04

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