Nous vous souhaitons à toutes et à tous
2012
Nous vous souhaitons à toutes et à tous
2012
Sorcière aux joues grandioses, unique Isis
Fille de Gloire et Gaia, enfanteuse d'idéal
Je prie ton Nom, aux myriades de louanges
Je prie ta Majesté, d'un ciel sans limite
d'absorber les divinités vertigineuses
de l'Enfer.
Je prie pour ta Maison imprégnée de fleurs
résonnant de chants d'oiseaux ininterrompus
quand l'aube subjugue la musique divine.
Je prie sans rompre ton secret ni régner
sur ton coeur à grands traits déployés
en moi-même.
Reviens ! Cité d'Egypte à l'écoute de mon âme
nourrir les peuples inépuisables de tant de pays,
les mémoires de nos pays aux déserts que parcourent
les Adoratrices de leurs voix franches et sonores :
Elles dansent le paradis intérieur du lieu
de ta naissance.
Je prie la Navigatrice aux yeux sombres
la Lorelei aux ailes déployées sur la double couronne,
à la chevelure noire, au serpent de fulgurances
dressé sur son front, lui qui appartient
à la croix ansée accueillant
le flux des corps.
Je prie ton Verbe fécondant les rives du Nil
ouvertes au son lunaire du sistre vert
de venir régner en sa parure de lin et d'or
sur les souffrances aux tristes richesses
des bannies de liesse !
O Femme de feu, réponds et sois avec moi !
reste au pays où pâlissent les visages des assoiffés
sous leur armure et sous leur masque,
affronte les vaisseaux hypocrites des hommes
raidis par l'assaut de l'ultime tentation,
la Vie.
Camille AUBAUDE - La Maison des Pages
Oh vida, no me des tanta muerte !
Porque el mundo cambia
si dos se reconocen
en el vértigo infinito de lo humano !
Oh vie, ne me donne pas trop de mort !
Parce que le monde change
si deux personnes se reconnaissent
dans l'infini vertige de l'humain !
La parole écrite est un souffle d'émotions, la mémoire d'un instant.
Elle aide à construire notre patrimoine pour nous porter vers notre devenir
Quelqu'un ou quelque chose prend forme grâce aux mots :
Je te nomme donc, tu existes !
Mais exister c'est aussi habiter la mémoire de l'autre,
sa peau intérieure où se gravent les sentiments.
Notre imaginaire donne vie à la parole silencieuse, celle de notre conscience.
Personne ne peut nous priver du plaisir de la fantaisie dans nos silences
ou de faire parler nos silences pleins de fantaisie.
L'imaginaire et les rêves les plus fous
sont le point de départ d'une symbiose d'émotions
où le désir et le plaisir prennent une large place.
Dans ce contexte se développe l'utopie.
Tu existes en moi parce que je me reconnais dans ton existence ...
Est-il possible qu'un jour j'existe en toi ?.
Par ces interrogations nous nous dirigeons vers une autre réflexioçn,
celle de l'existence de nous dans le moi ...
Peut-être c'est ça tomber amoureux ? Qui sait ? Où est la vérité ?
Ma vraie passion est de sensibiliser l'âme grâce aux paroles en mouvement.
L'illusion est un miracle qui fascine,
car le réalisme métaphorique s'impose à la réalité.
Une réalité illuminée par les métaphores provoque une révélation,
ou tout au moins,une nouvelle interrogation.
N'est-ce pas ça le vrai sens de la vie ?
Fortifier notre parole pour revaloriser l'humain
et ainsi semer en chaque être un grain d'espoir,
l'unique raison pour surmonter tous les impossibles
et construire le foyer du verbe aimer ...
Je te nomme donc, tu existes !
je vous réponds ainsi
depuis la profondeur du temps qui n'a pas de temps :
parce que toute âme n'a pas d'âge !
le poète est un révélateur !
Luis DEL RIO DONOSO
Le roi a été abattu : il pénètre, pied en avant, dans la maison, escorté par la famille, soutenu par des hommes qui le portent avec précaution, desserrent ses liens, étalent sa parure.
Emu, il pleure des larmes de résine : Mon beau sapin, Roi des forêts !.
Des chants de Noël en fond sonore sont repris à l'unisson avant les douze coups de minuit. Silence suivi d'une débauche de papiers froissés, du craquement des pétards, des papillottes et d'exclamations de joie.
Le père Noël est passé !
Joyeux Noël !
Et l'on s'embrasse, on se touche, coeur contre coeur. L'émotion fait vibrer les voix, un frisson parcourt
les bras dénudés. Estivales et soyeuses, les tenues pailletées d'argent font oublier les rigueurs extérieures de l'hiver.
Noël : La fête des sens ? Et le sens de la fête dans tout ça ? Certes elle est familiale : ils sont venus, ils sont tous là !
Mais où sont-ils, tous les sans : les sans-familles, les sans-travail, les sans-abris, les sans-papiers ?
Dans une grande salle de la ville, ils décorent, cuisinent, emballent les cadeaux, aidés par des bénévoles
qu'ils connaissent bien et qui se réjouissent de fêter Noël avec eux.
Pour une soirée, ils vont oublier les difficultés du quotidien, rire, chanter et danser ! Païens ou croyants,
être ensemble pour fêter la fête du partage, n'est-ce pas là le sens de la fête et le véritable message de Noël ?
Annie LOYAU "couleurs du temps"